
Familles
Grees - Montigny - Carondelet
XIIIème Siècle
Le plus ancien seigneur de Noyelles dont il soit fait mention d'une manière sérieuse est Régnier Grees, qui vend à l'abbaye de Saint Pierre de Gand, en juin 1209, tout ce qu'il possédait à Douchy : la taille, l'avouerie et trois fiefs (Haspres, Buisson, de Noyelles à Lieu Saint Amand).
XIVème Siècle
Au XIVe siècle, Noyelles est compté parmi les villes qui devaient au comte de Hainaut l'ost et la chevauchée, c'est-à dire le service féodal dans les guerres privées et celles qui avaient pour but la défense du territoire. (Che sont les villes de le castelerie de Bouchaing, par Ostrevaing et par Cambrésis èsquelles li cuens de Haynnau a lost et le chevaucié des signeurs, aque les villes... et leur gens à piet et à cheval. - Noielle).
Le même comte avait le droit de poursuivre sur le territoire de Noyelles ses serfs fugitifs et d'y percevoir la main-morte. (En celli ville mondit seigneur le comte na fors la poursieulte de ses serfs aussi le morte main de ceulx qui par espécial sont à luy par raccat de servaige ou de lissue des Estines et du Ploych ou de lestaple le comte du cens saint Jehan et du sens saint Sauve.).
XVème Siècle
Jean dit Tristan de Montigny (°1402 / +1484 à 82 ans), seigneur de Montigny Saint Christophe, d'Hajemont et de Ressaix, épouse Jeanne de Gondel de Warigny, dame héritière de Noyelles sur Selle, fille de Jean, seigneur de Noyelles, et de Jeanne de Barbançon Villers.
Jean "Tristan" de Montigny devient ainsi le premier "de Montigny" Seigneur de Noyelles sur Selle de par son mariage.
Les Gondel portaient : Bandé d'or et d'azur de six pièces, au premier canton de gueules chargé d'un croissant d'argent.
La terre de Noyelles va rester pendant plus d'un siècle dans la maison de Montigny, de Sivry et de Saint Christophe de Valenciennes qui portait : Burellé ou fascé d'argent et d'azur de douze pièces ; cimier, deux poissons en pal, la tête en bas, d'argent.
Après Jean "Tristan" de Montigny succéda Jacques "Jean" de Montigny (°1425 ou 1432 / +?), Seigneur de Noyelles, de Villers au Bois, d'Estré, de Hantes, de la Hestre, de Hayne Saint Pierre et Saint Paul.
Jacques de Montigny épousa en première noce, Jeanne de Bracques, laquelle portait : D'azur à la gerbe d'or liée de même, ou d'azur à trois gerbes d'or liées de même. Jeanne de Bracques, fille de Jean et d'Isabeau de Rouveroy, fut inhumée au Quesnoy.
En seconde noce, il épousa Agnès de Houchain de Longastre qui portait : D'argent à trois losanges de sable. Elle était fille de Jean et de Marguerite d'Inchy.
Jacques "Jean" de Montigny fut enterré au Quesnoy.
Vînt ensuite, Jacques de Montigny (°1461 ou 1470 / +?), fils de Jacques de Montigny et d'Agnès de Houchain, est comme son père Seigneur de Noyelles sur Selle, Villers au Bois, d'Estré, de Hantes, de la Hestre, de Hayne Saint Pierre et Saint Paul, de Marquette qui épousa Jeanne de Sailly qui portait : D'argent, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, couronné d'or. Elle était fille de Jean, Seigneur de Sailly et de ...? de Miraumont.
XVIème Siècle
Puis, Antoine de Montigny (°1505 / +1558 à 53 ans), fils de Jacques de Montigny et de Jeanne de Sailly, est comme son père Seigneur de Noyelles sur Selle, Villers au Bois, d'Estré, de Hantes, de la Hestre, de Hayne Saint Pierre et Saint Paul, de Marquette et fut Gouverneur de Bouchain.
Il avait épousé, l'an 1538, Jeanne de Montmorency, dame de Barly, qui portait : D'or à la croix de gueules, accostée de seize aiglons d'azur. Elle était fille de Jean, seigneur des Wattines et de Barly, et d'Anne de Bois-Trélon.
Georges de Montigny (°1540 / +1593 à 53 ans), fils d'Antoine de Montigny et de Jeanne de Montmorency, est Seigneur de Noyelles-sur-Selle, de Villers au Bois, de la Hestre, de Haine Saint Pierre, de Poix, de Hagnonville, de Marquette, de Barly, d'Haucourt, de Cagnicourt et de Bourlon, en 1560, Colonel d'un régiment Wallon, puis Gouverneur de Bouchain.
Il épousa Charlotte de Nouvelles, dame du Grand-Wargny et de Prémesque, qui portait : Fascé ondé d'argent et d'azur de six pièces. Elle était fille de Ferry de Nouvelles, Seigneur desdits lieux, et de Jeanne de Mengestruist. De ce mariage, Georges de Montigny n'aura que des filles, dont Anne de Montigny, Dame héritière de Noyelles et autres lieux.
Georges de Montigny fut exempté de la moitié des droits de relief pour le douaire de sa femme, par lettres du roi Philippe d'Espagne en date du 15 octobre 1560, à cause, dit le diplôme, des importants services rendus par son père et lui dans les villes frontières. L'autre moitié s'élevait à la somme de cinq cents carolus d'or.
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Un précieux document des archives départementales nous fait connaître quels étaient alors les biens et revenus de la seigneurie de Noyelles :
"Messire George de Montigny, Seigneur dudit Noyelles, est héritier de la ville, terre et seigneurie dudit Noyelles, tenu en fief ample de la comté de Hainaut et cour de Mons, se comprendant en ung chasteau encloz d'eau, bassecourt, censse, grange, coulombier et gardinage."
"En 45 muids de terres labourables en plusieurs pièces et à trois royes que tient à censse Jacques de Riveau et Morant de Ligne, rendans de chacune mencaudée, quand bled y a ou avoir doibt, 4 mencaudz de bled; et, l'avaine, demi mencauld d'avaine de chacune mencauldée."
"Pour les pretz et gardins qu'ilz tiennent rendent l'an 93 livres tournois."
"Pour le bois qui se colpe d'an en an portant troi mencaudées, rendent l'an 15 livres tournois."
"Trois pourceaux en valeur de 18 livres tournois."
"Chacun an 400 garbes."
"Pour 14 mencauldées de prés que tiennent ledit Morant de Ligne, Damiant Cosseau, Pierre Luyton, Jehan Hughart et Bon Besqueur, rendent l'an 12 livres pour chacune mencauldée."
"Y rentes d'argent, taille et cens environ 70 livres tournois."
"5 muids 7 mencaulds d'avaine."
"En bled environ deux muids 5 mencaulds."
"En chappons 103."
"Et trois pouilles."
"Sy doibt chacun manant pour droit de service et pour four à ban, l'an une pouille et 18 deniers."
"En un terrage sur plusieurs terres qui se cueille au prix de 8 du cent que tient Jacques de Reveau rendant l'an 12 livres et 100 garbes."
"Et sy a ung vivier contenant 10 mencaudées ou environ que tient en censse Remy Delattre rendant l'an 120 livres 5 sols tournois."
"A ledit Seigneur avec ce un moulin et tordoir que tient Pierre Luyton rendant pour ledit moulin l'an 17 mencauds de bled."
"Et pour le tordoir que tient Ghabriel de Béthune rend chacun an 40 Iivres tournois."
"Lequel tordoir a esté ruyné par le passage des gens de guerre en la saison de Saint-Martin de l'an LXVIII (1568)."
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Une de ses filles, Anne de Montigny Saint Christophe (°1567 / +30 août 1638 à 71 ans), Baronne de Noyelles, Villers au Bois, Prémesques, la Hestre, Hayne Saint Pierre et Saint Paul, chanoinesse de Nivelle, mourut la dernière de son nom et de ses armes, le 6 septembre 1638.
Le 20 mai 1588, elle avait épousée Paul II de Carondelet (°1551 / +1er mai 1625 à 74 ans), seigneur de Maulde et de Winges, gouverneur et franc garennier (droit de garenne - conservation du sol boisé) des ville et châtellenie de Bouchain et du comté d'Ostrevant, en 1593.
Par le mariage d'Anne de Montigny avec Paul II de Carondelet, la baronnie de Noyelles sur Selle passait dans la maison de Carondelet (Clic !). Anne de Montignies est la troisième épouse de Paul de Carondelet.
Famille Carondelet, originaire de Bourgogne. Plusieurs membres de cette maison se fixèrent en Flandre.
C'était une des familles les plus illustres de notre contrée.
À partir du XVIIe siècle, le patronyme de ce lignage est accompagné de la particule.
Jean IV de Carondelet épouse Oudette Foureau et a deux fils, dont Jean V de Carondelet vers 1400.
Jean IV Carondelet (°1370 à Dôle), ayant suivi les étendards de Jean-sans-Peur contre les Turcs, fut fait prisonnier devant Nicopolis, le 28 septembre 1396, par les troupes de Bajazet avec Jean-sans-Peur qui récompensa son courage par un bouclier sur lequel étaient gravés ces trois mots : Aquila et leo, qu'il prit dès lors pour sa devise et que ses descendants ont continué de porter au bas de leurs armoiries.
Jean V de Carondelet (° 1400) épouse Jeanne de Basan et a cinq fils, dont Jean VI de Carondelet (°1435).
Jean VI de Carondelet (Clic !) (°1435 / +1501 à Dôle à 66 ans), est Chevalier, Chambellan de Bourgogne, Seigneur de Solre sur Sambre, Seigneur de Potelles (en 1469), Seigneur de Réléghem et de Champvans, Chancelier de Bourgogne, Grand Chancelier et Maître de guerre de l'Empereur Maximilien (en 1478), Licencié es Lois, Juge de la Regalie à Besançon, Conseiller Maître des requêtes sous les Ducs Philippe le Bon et Charles le Hardi, Président du Parlement de Dôle, de l'Archiduc Philippe le Beau.
Jean VI (ou Ier ?) de Carondelet (°1428 / +1501), Franc-Comtois au service des Ducs de Bourgogne, juriste de formation, préside le Parlement de Malines entre 1480 et 1496. Il est Chancelier de Flandre et de Bourgogne, au service de la Duchesse Marie et de son époux Maximilien. Résidant aux Pays-Bas pour l’exercice de ses responsabilités, il obtient en récompense quelques seigneuries, notamment en Hainaut. Seigneur de Champvans, en Franche-Comté, il reçoit les terres hennuyères de Solre-sur-Sambre (1490) et de Potelle (1491). L’installation de Jean Ier de Carondelet aux Pays-Bas est finalement définitive.
Claude de Carondelet, frère de Jean Ier de Carondelet, est nommé par le pape, en 1473, au chapitre de Notre-Dame de Cambrai. Il est Haut Doyen de Besançon et Chanoine de Châlon sur Saône. Claude de Carondelet doit avant tout sa nomination à la position éminente de son frère, même s’il s’est distingué lors d’une mission diplomatique qu’il a accomplie, jadis, en cour de Rome pour la maison de Bourgogne. Il demeure titulaire de son bénéfice cambrésien jusqu’en 1478, date à laquelle il démissionne. Les motifs de cette démission ne sont pas connus.
Dans l’année qui a suivi le départ de Claude, en 1479, son frère Jean VI (Ier) de Carondelet, fort de son influence, réussit à obtenir un autre canonicat de la cathédrale de Cambrai pour son fils, également prénommé Jean, âgé de 10 ans et promis à une brillante carrière. Pour ce faire, il a obtenu le soutien de l’évêque de Cambrai, Jean de Bourgogne (1439-1479), fils bâtard de Jean sans Peur, qui procède en personne à cette nomination.
Dispensé de la résidence en raison de son jeune âge, il étudie le droit canonique et le droit romain à Dole. Il devient chanoine, puis en 1493, doyen du chapitre de la cathédrale de Besançon. Il est ensuite désigné à différentes prébendes de la cathédrale de Notre-Dame de Tournai, des collégiales de Saint-Donatien de Bruges et de Saint-Sauveur d’Harlebecq. En 1519, il est nommé Archevêque de Palerme et donc Primat de Sicile. Jouissant d’une dispense de résidence, il ne vit jamais sa ville épiscopale. En 1520, il obtient les prévôtés des chapitres de Saint-Donatien de Bruges, de Sainte-Walburge de Furnes et de Saint-Piat de Seclin. Comblé de bénéfices, il se démet alors de son canonicat de Cambrai en novembre 1521, après 42 ans de possession.
C’est évidemment grâce à la haute protection du souverain que Jean II de Carondelet a gravi sans trop de peine les échelons de la hiérarchie de l’Église. En 1496, il est membre de la section juridique du Grand Conseil Ducal qui devient ensuite le Grand Conseil de Malines en 1504. En 1508, Il passe ensuite au conseil privé, l’institution gouvernementale suprême, dont Charles Quint lui offre la direction en 1522. À cette date, avec Marguerite d’Autriche, il forme le pivot du gouvernement des Pays-Bas. Il demeure à la tête du conseil privé et devient président du conseil d’État, jusqu’à sa démission en 1540.
Après la démission de Jean II de Carondelet de son canonicat cambrésien, la liste des chanoines de Notre-Dame ne comporte plus de membres de ce lignage pendant près d’un siècle. Toutefois, à la même époque, cette illustre famille franc-comtoise consolide son enracinement dans les Pays-Bas. Elle y prospère même en y développant deux branches : l’aînée – les Carondelet-Potelle – et la cadette – les Carondelet-Noyelles.
Jean VI (Ier) de Carondelet épouse en troisième noce, Marguerite de Chassey (Clic !). Il a cinq fils, dont Ferry de Carondelet. Il meurt à Malines en 1500. Plusieurs de ses enfants, issus de son mariage avec Marguerite de Chassey (+ mai 1510), ont contracté des unions avec des membres de lignages locaux.
Parallèlement, le chancelier se préoccupe également de la carrière ecclésiastique d’un autre de ses fils, Ferry, né en 1473, et destiné, lui, à des bénéfices francs-comtois jusqu’à devenir Archevêque de Besançon.
Ferry de Carondelet (Clic !) (°1473 à Malines / +27 juin 1528 à Montbenoît à 55 ans (Clic !) - (Clic !) ), aïeul de Paul, fut ambassadeur de Maximilien en 1497, Gouverneur de Viterbe, Prévôt de l'église collégiale de Furnes, gentilhomme de la Chambre, Orateur, Conseiller et Ambassadeur de l'Empereur Charles Quint à Rome.
Le portrait de ce Ferry, exécuté par Raphaël, est encore aujourd'hui conservé dans une galerie anglaise. (Clic !)
Ferry de Carondelet épouse Digne de Bauw en 1501 et a un fils, Paul Ier de Carondelet.
Paul Ier de Carondelet (°1501 à Mousty sur Thil en Belgique / +21 février 1581 à 80 ans), Capitaine d'une compagnie de 100 cuirassiers pour sa Majesté Catholique, Chevalier, Seigneur de Winghe, de Mousty, de Gleuro, de La Chapelle Saint Lambert, de Delval et de Nilpiérense.
Il épousera Anne d'Ailly et aura comme fils, Paul II de Carondelet (°1551 / +1625).
Autres personnages illustres :
Jean de Carondelet (Clic !) - (Clic !), né à Dôle en 1469, frère de Ferry et de Claude de Carondelet, fils de Jean VI de Carondelet et de Marguerite de Chassey, fut archevêque de Palerme et primat de Sicile, Chancelier perpétuel de Flandre et secrétaire de l'Empereur. Érasme lui dédia son édition des œuvres de Saint-Hilaire en 1522. Diptyque de Jan Gossaert de 1517 (Clic !).
Claude de Carondelet (Clic !), né à Dôle en 1467 et mort le 31 mai 1518. Il est inhumé à l'abbaye de Thure à Solre sur Sambre. Il est le frère de Ferry et de Jean de Carondelet, fils de Jean VI de Carondelet et de Marguerite de Chassey. Claude de Carondelet est Chevalier, Seigneur de Solre sur Sambre, Bailli d'Amont, Maître des requêtes de l'hôtel du Roi des Romains, Maximilien (en 1488), conseiller et diplomate de Charles Quint, commissaire au renouvellement des lois de Flandre, nommé chef du conseil privé chargé de gouverner les Pays-Bas, par Charles Quint (en 1517).
Jean VI de Carondelet, époux de Marguerite de Chassey, achète le château de Potelle (Clic !) près du Quesnoy, en 1491, à Antoine de Mortagne.
Charles de Carondelet, un de ses fils, et frère de Jean, de Claude et de Ferry, en fait déplacer la chapelle dans la basse cour de l'enceinte du château en 1519, après en avoir hérité. Etant mort sans postérité, c'est son frère Jean, Archevêque de Palerme, qui en hérite à son tour. Il consacra ainsi la dite chapelle. Comme jusqu'ici, aucun de ses maîtres n'habite le château, c'est Ferry de Carondelet (°1515 / +1562 à 47 ans), fils de Claude et donc neveu de Jean, l'Archevêque de Palerme, qui reconstruit celui-ci entre 1539 et 1541. Ferry de Carondelet ayant comme épouse Catherine d'Esnes, c'est pourquoi les armoiries de la famille Carondelet y sont accolées aux écus de la famille d'Esnes.
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Les armes de la maison de Carondelet sont : D'azur, à la bande accompagnée de six besans d'or mis en orle.
Supports : deux lions.
Couronne : Celle de baron ancien, surmontée en cimier d'une tête et col de lion au naturel issant entre deux ailerons d'azur blasonné chacun comme l'écu.
Devise : Aquila et leo !
Cri de guerre : A moi Chauldey !
L'ancienne devise était : Jà ne serai Chauldey !
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XVIIème Siècle
Paul II de Carondelet, né au château de Mousty sur Thil en 1551, est seigneur de Mousty, de Maulde et dorénavant de Noyelles sur Selle de par son mariage en troisième noce avec Anne de Montigny Saint Christoffle, héritière et dernière du nom, Dame de Noyelles lez Bouchain, de Villers au Bois...
Il est lieutenant général des armées d'Espagne et de sa Majesté catholique.
Il est créé chevalier à Madrid, le 21 avril 1597, fait conseiller du conseil des guerres de sa Majesté le Roi d'Espagne en 1607 et commissaire d'épée aux Etats généraux de Cambrai et du Cambrésis le 2 novembre 1616.
Messire Paul II de Carondelet, Chevalier, Baron de Noyelles sur Selle, Seigneur de Maulde, de Winghe, de Villers, de Prémesques, de Hestre et Haisne Saint Pierre, de Mousty sur Thil, de la Motte, de Fermont, de Mansart, Capitaine d'Harquebusiers à cheval, Commissaire Général de la Cavallerie du Roy, soubz le Comte d'Egmont, et Gouverneur, Châtelain et Francq Garennier de la Ville et Châtellenie de Bouchain... mourut à Bouchain le 1er mai 1625 à 74 ans.
Paul II de Carondelet est inhumé en mai 1625 à Noyelles sur Selle.
Le doyen François de Carondelet, troisième fils de Paul de Carondelet, seigneur de Noyelles, gouverneur de Bouchain (1593-1625), membre du conseil de guerre des archiducs Albert et Isabelle, il est destiné à la cléricature. Docteur en théologie, il est élu chanoine par le collège des Neuf le 28 novembre 1611. Il devient ensuite archidiacre de Brabant en août 1619. Au printemps 1624, remarqué par l’Infante Isabelle, il est envoyé en ambassade en Angleterre avec Carlos Colonna afin de consolider l’alliance anglo-espagnole, sous le règne de Jacques Ier (1603-1625). En 1626 ou 1627, suivant différentes sources, on prétend qu’il refuse l’évêché de Saint-Omer ou celui d’Arras proposé par Isabelle. Il est élu doyen du chapitre de Cambrai par ses confrères le 12 mai 1628.
Georges de Carondelet (°1589 / 1633 à 44 ans), Chevalier, Baron de Noyelles, Seigneur des lieux et de Villers au Bois, après son père, Gouverneur de Bouchain, du conseil de guerre de sa Majesté, député de la noblesse des états du Hainaut, en 1631, est mort à Bouchain, le 9 avril 1633, d'une blessure reçue dans une sédition militaire.
Georges de Carondelet ayant pris part avec son frère François, à un complot qui voulaient renverser la domination espagnole dans les Pays-Bas, fut tué par les soldats chargés de l'arrêter. Dans la lutte, il aurait tué lui-même le sergent-major Jean Appelman.
Il avait épousé en 1617, Marie de Carondelet de Potelles (°1592), héritière de Plouich et de plusieurs biens aux environs de Douai. Cette dernière mourut en mars 1629, laissant un fils unique, Charles de Carondelet (°1618 / +24 octobre 1639 à 20 ans).
La répression s’est abattue sur une grande partie de cette famille. Un autre frère des Carondelet, Paul, premier conseiller ecclésiastique des États de Mons, se trouvant auprès du roi d’Espagne, fut arrêté et détenu à Cordoue jusqu’en 1641. Pendant quelques années, il avait été le confrère du doyen Carondelet à Notre-Dame de Cambrai. Et ce dernier a très certainement œuvré pour l’incorporation de son frère. Le 16 octobre 1618, Paul de Carondelet est élu par les chanoines pour intégrer leur compagnie. À cette époque, il est conseiller ecclésiastique à la cour souveraine de Mons. La confortable prébende de la cathédrale ne semble pas une raison suffisante pour le retenir. En effet, le 8 avril 1622, il permute son canonicat lucratif avec François Chaperon, chanoine de la collégiale Saint-Géry de Cambrai. Paul quitte ensuite la ville épiscopale pour l’Espagne, où il est arrêté à la suite du complot dans lequel deux de ses frères ont joué un rôle moteur. Libéré en 1641, il meurt à Madrid en 1644.
Après les décès de François et de Paul, les Carondelet ne sont plus représentés à Notre-Dame de Cambrai, et ce pendant près d’un siècle et demi. Disgracié, puis pardonné, ce lignage n’occupe plus le devant de la scène dans les Pays-Bas sur le plan politique, mais aussi sur le plan bénéficial.
A la fin du XVIIIe siècle, les deux branches, aînée et cadette, des Carondelet de Hainaut se trouvent réunies au chapitre cathédral de Cambrai. Sans y jouer un rôle éminent, ils y tiennent toute leur place, et remplissent leurs fonctions canoniales de manière fort honorable, comme la plupart de leurs confrères.
François-Louis-Théodore de Carondelet (1666-1742), un des fils d’Antoine, frère du doyen François de Carondelet, et Jeanne Louise de Lannoy, devient prévôt d’Haspres.
Charles de Carondelet, fils de Georges, est Chevalier, Baron de Noyelles sur Selle, Seigneur de Releghem, de Winghe et de Mousty sur Thil (du 9 avril 1633 au 24 octobre 1639), reçu Page de l'Empereur Ferdinand II le 19 juillet 1630, servant dans le régime allemand de Prédrosa, fut assassiné le 24 octobre 1639 à Ruremonde (Pays-Bas).
[... recherche du lien entre 1639 et 1720...]
Jean-Louis de Carondelet, Baron de Noyelles, Vicomte de La Hastre, Seigneur d’Haine-Saint-Pierre, Briastre… est né à Valenciennes, le 22 novembre 1696 (ou 1691 ?). Après des études dans un collège de Paris, il embrasse la carrière militaire et participe avec son régiment, le régiment d’Isenghien, à la bataille de Malplaquet (1709). Peu de temps après, il quitte l’armée et se retire dans le château familial de Noyelles pour y mener une existence de gentilhomme campagnard. Il ne fait que de rares déplacements à Valenciennes et à Cambrai pour y remplir ses fonctions de député de la noblesse, noblesse qui avait été accordée à sa famille au XVIème siècle par les rois d’Espagne et qui lui est confirmée par le Bureau des Finances de Lille en 1755. Le 3 novembre 1722, il épouse Marie-Marie-Marguerite Rasoir, sœur aînée de Marie-Angélique. Resté veuf avec trois enfants à la suite du décès de son épouse le 15 octobre 1731, il cherche immédiatement à se remarier et jette son dévolu sur sa jeune belle-sœur, âgée de 16 ans. Selon ses dires, la baronne de Noyelles aurait eu vingt-trois fois des espérances de famille. Onze enfants, sept filles et quatre garçons survivent.
Rose Plunkett de Dunsany, irlandaise, épouse de Jean Louis Nicolas Ghislain de Carondelet de Noyelles, fait ériger en 1787, la Chapelle Notre Dame de la Consolation, pour son second fils, né le 2 septembre 1779, décédé deux heures ou deux mois plus tard. Cette chapelle est bâtie sur une colline très élancée, à la lisière du bois de la Garenne, et visible de sa chambre. Elle porte sur son fronton, un cartouche orné des armes des Carondelet et des Dunsany, avec le manteau d'hermine, la couronne ducale et deux lions pour supports. Rose et Jean Louis, respectivement Marquise et Marquis de Carondelet, achètent en 1784 jusqu'en 1788, des actions charbonnières de la Hestre et de Haine Saint Pierre. Rose rejoint sa belle-sœur à Binche, peu après 1811, après la mort de son mari, mort naturellement. Son premier fils, meurt en 1812 lors de la Campagne Napoléonienne de Russie. Rose décède en 1823, consumée par les flammes d'un foyer duquel elle prenait son repos.
Chanoine et écolâtre de Saint-Piat de Seclin, Alexandre Louis Benoît de Carondelet (branche cadette de Noyelles), alors âgé de 31 ans, est coopté par le chapitre cathédral en novembre 1775. Il est issu de l’union de Jean-Louis remarié le 3 novembre 1722 avec sa belle-sœur Marie Marguerite Louise Rasoir. Alexandre Louis Benoît ne peut être à la fois l’homme du chapitre et l’homme de l’archevêque. Carondelet choisit de servir la compagnie canoniale qui le désigne « grand ministre ». C’est une fonction éminente car, à ce titre il est chargé de gérer les affaires courantes capitulaires et, le cas échéant, de représenter le chapitre.
En 1784, l’un de ses jeunes cousins, de la branche aînée de Potelle, devient son confrère. Albert Charles Dominique de Carondelet, alors âgé de 23 ans, chanoine de Sainte-Croix de Cambrai, est élu chanoine de Notre-Dame. Il est désigné à ce canonicat par le collège des Neuf. Ce groupe de chanoines au sein du chapitre est apparu en mars 1561, en conséquence de la bulle du pape Pie IV érigeant l’archevêché de Cambrai. Albert Charles Dominique est licencié en droit civil et canonique au moment de son élection. L’année suivante, en 1785, on lui confère l’ordination sacerdotale.
La carrière canoniale de ces deux Carondelet se trouva écourtée par les événements révolutionnaires. Le chapitre cathédral de Cambrai est supprimé, et ses membres sont dispersés. Les deux Carondelet se réfugièrent à l’étranger.
En 1795, Alexandre Louis Benoît embarqua à Hambourg pour rejoindre l’un de ses frères, François Louis Hector, qui était gouverneur général de Louisiane. Ne supportant pas le climat, il succomba à La Nouvelle Orléans en 1796.
En 1797, François Louis Hector de Carondelet est nommé président de l’Audience de Quito où il meurt en décembre 1806.
Albert Charles Dominique, quant à lui, après une relative courte période d’exil, revint dans le château familial de Potelle, attendant le plus discrètement possible le retour à une situation apaisée. Il demeura fidèle à son engagement sacerdotal, même s’il ne postula à aucune fonction ecclésiastique. L’orage révolutionnaire s’étant éloigné, il se consacra à une vie érudite. Il rassembla et organisa une documentation pour écrire une histoire du chapitre cathédral de Cambrai. Il vécut retiré à Potelle jusqu’à sa mort survenue le 20 janvier 1838.
Ils sont nés à Noyelles sur Selle
- Anne de Montigny Saint Christophe 1567-1638 (Dame de Noyelles)
- Paul de Carondelet 1551-1625 (Chevalier, Baron de Noyelles)
- Antoine de Carondelet 1602-1684 (Baron de Noyelles)
- Alexandre de Carondelet 1657-1719 (Mousquetaire du Roi Louis XIV, Baron de Noyelles)
- Jean Louis de Carondelet 1691-1775 (Baron de Noyelles)
- Guillaume de Carondelet 1692-1743
- Marie Anne Louise de Carondelet 1724-1804
- Jean Louis Nicolas Ghislain de Carondelet de Noyelles 1741-?
- Louise Joseph de Carondelet 1743-1745
- Alexandre Louis Benoît de Carondelet 1744-?
- Marie Louise Bernarde de Carondelet 1746-?
- François Louis Hector de Carondelet 1747-1807 (Chevalier de l'Ordre de Malte, Gouverneur de Louisiane et Floride)
- Louise Barthélémye de Carondelet 1750-?
- Jean Amélie César de Carondelet 1751-?
- Catherine Védastine Honorée de Carondelet 1754-?
- Marie Ernestine Eugénie de Carondelet 1756-1758
François Louis Hector de Carondelet
Francisco Luis Hector, baron de Carondelet, né François Louis Hector de Carondelet (1747-1807) est un militaire d'origine française, qui fut administrateur au service de l'Empire colonial espagnol et gouverneur de la Louisiane.
Issu d'une vieille famille franc-comtoise établie en Flandres, François Louis Hector naît à Noyelles-sur-Selle, entre Cambrai et Valenciennes, le 29 juillet 1747.
Il s'engage à 15 ans au service du roi d'Espagne dans les gardes wallonnes. Il obtient quelques années plus tard le grade de colonel dans l'armée espagnole.
En 1777 il épouse María de la Concepción Castaños y Arrigorri, mariage qui ne semble pas avoir été approuvé par sa famille. Carondelet part alors en Amérique où il fera une brillante carrière. Il sert dans les Caraïbes pendant la guerre d'indépendance américaine.
En 1789 il est nommé gouverneur de San Salvador puis, en 1791, gouverneur de Louisiane et de Floride occidentale. Il renforce les défenses de La Nouvelle Orléans, fait installer un éclairage urbain, prend des mesures pour prévenir les incendies et les inondations : le canal Carondelet, construit sur ses ordres, permet d'assécher les marais et d'accéder à la mer par le lac Pontchartrain.
Carondelet réglemente le traitement des esclaves, traite avec les tribus indiennes de Floride et prend des mesures pour éviter que la Révolution française ne gagne la Louisiane.
Il intrigue auprès des populations installées dans l'Ouest américain, notamment au Kentucky, dans le but de les détacher de l'Union. Son but est de faire obstacle à la politique des États-Unis, qui cherchent à s'assurer un accès au Mississippi, efforts qui, aux yeux de l'administration coloniale espagnole, menacent la sécurité de la Louisiane et de la Nouvelle Espagne. La ratification en 1795 du traité de Madrid met fin aux efforts du gouverneur espagnol.
L'Audience royale de Quito (en 1779).
En 1797, Carondelet est affecté à la vice-royauté de Nouvelle Grenade comme président de l'Audience royale de Quito. Il fait reconstruire la ville de Riobamba, détruite par un tremblement de terre, fait embellir la cathédrale de Quito et construire une route entre la ville et la côte.
Il meurt à Quito (Nouvelle Grenade) en 1807.
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Généalogie
(en gras ---> les Seigneurs de Noyelles)
(en souligné ---> les Seigneurs de Potelles)
Arbre 1
Guillaume de Chauldey (+ 1281) X Marguerite de Ray
- Jean Ier Carondelet X Marie de Montmartin
- Jean II Carondelet (+1357) X Jeanne de Salins la Tour
- Jean III Carondelet (+1361) X Isabeau de Magnanet
- Jean IV Carondelet X Odette Fourcault
- Jean Carondelet (+1464) X (en 1426) Jeanne de Bassan
- Jean Carondelet (°1430 Dôle / +1501 Malines - Dôle) X (en 1466) Marguerite de Chassey (+1511)
- Claude Carondelet (°1467 / +1518 Solre sur Sambre) X (en 1507) Jacqueline de Blondel de Joigny (+1558)
- Jean VII Carondelet (°1509 / +1562) X Anne de la Loye (+1581)
- Claude Carondelet (+1564 Mechelem - Bruges)
- Ferry Carondelet (***) (°1515 / +1565 Aulnoy lez Valenciennes) X (en 1539) Catherine d'Esnes (+1596)
- Jean Carondelet (°1539 / +1581) X Marguerite de Horion
- Ferry de Carondelet X (en 1599) Michelle de Goëgnies
- Ferry de Carondelet (+1653 Potelle) X (en 1645) Anne Marguerite de Mérode
- Charles Nicolas de Carondelet (°1647 / +1710 Villereau) X (en 1694) Adrienne Thérèse Robertine d'Esclaibes (°1667 Thumeries / +1746 Douai - Thumeries)
- Charles François Dominique de Carondelet (°1696 Villereau) X Marie Josèphe Emérantienne de Pronville (°1700 / +1773 Le Quesnoy)
- Maximilien Joseph de Carondelet (°1724 / +1816 Potelle) X (en 1757) Marie Joseph Thérèse d'Aigneville de Millancourt (°1737)
- Charles François Dominique de Carondelet (°1696 Villereau) X Marie Josèphe Emérantienne de Pronville (°1700 / +1773 Le Quesnoy)
- Charles Nicolas de Carondelet (°1647 / +1710 Villereau) X (en 1694) Adrienne Thérèse Robertine d'Esclaibes (°1667 Thumeries / +1746 Douai - Thumeries)
- Ferry de Carondelet (+1653 Potelle) X (en 1645) Anne Marguerite de Mérode
- Ferry de Carondelet X (en 1599) Michelle de Goëgnies
- Jean Carondelet (°1539 / +1581) X Marguerite de Horion
- Jean Carondelet (**) (°1469 Dôle / +1544 Mechelem - Bruges)
- Ferry Carondelet (°1473 Malines / +1526 Besançon) X (en 1502) Digne de Bauw (+1503)
- Paul Carondelet (+1581) X (en 1549 - 1ère noce) Anne d'Ailly
- Paul de Carondelet (°1551 / +1625 Bouchain) X (en 1589 - 3ème noce) Anne de Montigny Saint Christophe (°1567 / +1638)
- Catherine de Carondelet X Nicolas de Bonmarché
- Antoine de Carondelet (°1602 Noyelles / +1684) X (en 1649) Jeanne Louise de Lannoy (°1624 / +1692)
- Anne Thérèse de Carondelet (°1654) X Jacques de Grandville
- Alexandre de Carondelet (°1657 Noyelles / +1719 Noyelles) X (en 1690) Marie Bonne de Bacquehem (°1665 / +1733)
- Jean Louis de Carondelet (voir arbre 2) (°1691 Valenciennes / +1775 Cambrai - Noyelles) X (en 1722 - 1ère noce) Marie Marguerite Louise Rasoir (°1706 / +1731 Noyelles)
- Guillaume de Carondelet (°1692 Noyelles / +1743 en Allemagne) X (en 1726) Marie Anne Joseph du Mortier (°1683 / +1736)
- Claire Bonne Alexandrine de Carondelet (°1693) X Philippe Albert de Néverlée
- Adrienne Alexandrine de Carondelet (°1695 / +1767) X (1732) Jean Pierre des Androuins (°1686 / +1764)
- Claire Bonne de Carondelet
- Louis Charles de Carondelet X Marie Josèphe Ursule Duvelin de Crakol (+1775)
- Paul de Carondelet (°1551 / +1625 Bouchain) X (en 1589 - 3ème noce) Anne de Montigny Saint Christophe (°1567 / +1638)
- Paul Carondelet (+1581) X (en 1549 - 1ère noce) Anne d'Ailly
- Jeanne Carondelet (+1537) X Charles II de Poitiers Valentinois (+1539)
- Anne Carondelet X (1ère noce) Gérard de Hénin Liétard, (puis 2ème noce) Jean de Luxembourg
- Guillaume Carondelet (+1526 Valladolid)
- Charles Carondelet (*) (°1470 Pays-Bas / +1539 Ath) X (en 1518) Henriette Creton de Mauville (+ Ath) (sans descendance)
- Philippe Carondelet (+1547) X Anne de Bentinck
- Marguerite Carondelet (+1543) X Simon du Chastel de la Howarderie (+1530 Lille)
- Françoise Carondelet
- Guillemette Carondelet
- Claude Carondelet (°1467 / +1518 Solre sur Sambre) X (en 1507) Jacqueline de Blondel de Joigny (+1558)
- Jean Carondelet (°1430 Dôle / +1501 Malines - Dôle) X (en 1466) Marguerite de Chassey (+1511)
- Françoise Carondelet X Gérard de Pillot
- Pierre Carondelet X Blanche de Vourry
- Jean Carondelet (+1464) X (en 1426) Jeanne de Bassan
- Jean IV Carondelet X Odette Fourcault
- Jean III Carondelet (+1361) X Isabeau de Magnanet
- Jean II Carondelet (+1357) X Jeanne de Salins la Tour
Arbre 2
Jean Louis de Carondelet (°1691 Valenciennes / +1775 Cambrai - Noyelles) X (en 1722 - 1ère noce) Marie Marguerite Louise Rasoir (°1706 / +1731 Noyelles)
- Marie Anne Louise de Carondelet (°1724 Noyelles / +1804) X (en 1745 - 1ère noce) Ferdinand Michel Joseph d'Esclaibes (+1762), puis (en 2ème noce) Esprit de Ricard (°1740 / +1811)
- Louise Claire de Carondelet
- Enfant non connu ?
Jean Louis de Carondelet (°1691 Valenciennes / +1775 Cambrai - Noyelles) X (en 1732 - 2ème noce) Marie Angélique Bernarde Rasoir (°1716 / +1778)
- Louise Angélique Isis de Carondelet (°1735 / +1819) X (en 1773) Claude Armand Joseph de Fresnoy
- Marie Françoise Parfaite de Carondelet (°1737)
- Marie Thérèse Joseph de Carondelet (°1738 / +1820 Boulogne sur Mer) X (en 1770) Pierre Auguste de Wazières (°1725 / +1781)
- Jean Louis Nicolas Ghislain de Carondelet de Noyelles (°1741 Noyelles / +1811 Noyelles) X (en 1779) Rose Plunkett de Dunsany (°1752 Piéton / +1823 Binche)
- Jean Paul Charles Edouard Louis Joseph de Carondelet (°1778 Valenciennes / +1812 Vilna Russie)
- Prénom inconnu de Carondelet (° 1779 Noyelles / +1779 - 2 heures ou 2 mois après sa naissance)
- Jeanne Louise de Carondelet (°1740 Noyelles)
- Alexandre Louis Benoît de Carondelet (°1744 Noyelles) - Fils préféré de sa mère... mon fils l'abbé
- Marie Louise Bernarde de Carondelet (°1746 Noyelles)
- François Marie Hector de Carondelet (°1747 Noyelles / +1807 Quito en Equateur) X (en 1777) Maria de la Concepcion Castanos y Arrigorri (°1759)
- Louise Barthélémye de Carondelet (°1750 Noyelles)
- Jean Amélie César de Carondelet (°1751 Noyelles) - dit le petit Serans
- Catherine Védastine Honorée de Carondelet (°1754 Noyelles)
Seigneurie et Château de Potelles
(*) Charles Carondelet, né en 1470 aux Pays-Bas, mort en 1539 à Ath, est le premier Seigneur de Potelles, après l'achat par son père Jean Carondelet, en 1491, de la terre et seigneurie de Potelles, du fief contigu d'Aunoilles, appartenant alors à Antoine de Mortagne. Charles Carondelet fit rebâtir la plus grande partie du château de Potelles, notamment en 1519, la chapelle Saint Nicolas dans la basse-cour. Il sera conseiller de Charles Quint. A la mort de leur père Jean, Chancelier de Carondelet, les 5 frères procèdent au partage de la succession. Ils cèdent la Maison de Valenciennes à leur frère Charles, Seigneur de Potelles. Charles n'aura pas de descendance.
(**) Jean Carondelet, né en 1469 à Dôle, mort en 1544 à Mechelem, inhumé à Bruges, est le frère de Charles Carondelet (*). Il est Evêque de Palerme. Jean Carondelet est Archevêque et Primat de Sicile en 1520 par le choix de l'Empereur Charles Quint. Il hérite de la Seigneurie de Potelles en 1536. En 1541, il fit don de la terre et seigneurie de Potelles à Ferry Carondelet, son neveu, fils de Claude Carondelet, frère de Jean (**).
(***) Ferry Carondelet, né en 1515, mort en 1565, inhumé à Aulnoy lez Valenciennes, époux de Catherine d'Esnes, entreprend, entre 1539 et 1541, la reconstruction du château de Potelles et de ses dépendances, après l'incendie par les troupes de Louis XI en 1477. Ferry Carondelet fut Gouverneur de la ville d'Avesnes sur Helpe. Ferry a été Chevalier, Seigneur de Potelles, Aunoilles, Ausnoit, Croix, gentilhomme de la Maison de l'Empereur, Lieutenant et Capitaine d'une compagnie de 40 lances d'ordonnance, au service de sa Majesté, sous le commandement du Comte de Lalaing.
Sources Généalogie : Clic ! / Clic !
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Famille CARONDELET
Site Wikipédia : Clic !
Généalogie : Clic !
Mémoire Généalogique (Livre de 1781) : Clic !
Archives Historiques et Littéraires du Nord : Clic ! et Clic !
Les Carondelet au Chapitre Cathédral de Cambrai: Clic !
Les dépenses de la Baronne de Noyelles pour ses enfants (1759-1771) : Clic !
Mémoire Généalogique des Familles des Pays-Bas : Clic !
Armes de la Famille (Blasonnement)
D’azur à la bande d’or, accompagné de six besants du même mis en orle.
Dernière Mise à Jour : 10/07/2025